Le registre des arts visuels est particulièrement large. Et pour cause : toutes les formes d’expression artistique qui s’adressent d’abord aux yeux font partie des arts visuels. Historiquement, on part donc de la peinture rupestre puis de la sculpture, pour aboutir à des formes artistiques plus modernes. C’est donc un registre très vaste qu’on aurait du mal à couvrir dans le détail. Cependant, il peut être intéressant d’étudier comment fonctionne l’art visuel pour trouver les points communs qui les unissent et les caractérisent.

Les arts figés et les arts dynamiques

L’art visuel, c’est tout art qui est d’abord assimilé par la vue. On pense systématiquement aux arts graphiques comme la peinture, la vidéo et les arts digitaux. Ces formes artistiques pourraient être qualifiées de créations abouties. Même dans les cas où elles se meuvent encore (comme la vidéo ou les arts digitaux), ces formes d’arts sont presque toujours identiques, quelles que soient les personnes qui les observent.

Viennent ensuite les formes artistiques plus dynamiques comme la sculpture cinétique ou les performances. Elles peuvent évoluer dans le temps ou changer en fonction de la perspective de l’observateur. Ces formes d’arts visuels ne sont pas nécessairement plus élaborées que les autres. C’est juste qu’elles offrent le luxe d’avoir plusieurs points d’appréciation différents.

Plus qu’une œuvre artistiques visuelle

Certes, les arts visuels couvrent un large spectre de créations. Mais le domaine n’exclut pas d’autres modes d’appréciation. Par exemple, les sculptures et les gravures peuvent être appréciés par les yeux, mais elles peuvent également être observées par le toucher.

Il en va de même des formes artistiques qui ont pour ambition de changer l’environnement. La première appréciation sera certainement visuelle, mais personne ne niera que la création d’une atmosphère nouvelle n’est pas juste évaluée par son aspect esthétique visuel. C’est l’odorat, le toucher, le goût parfois ou même l’ambiance qui permettent d’en juger.